Le vendredi 20 janvier, trois représentantes des Enfoirés, dont la chanteuse Nolwenn Leroy, ont rendu visite aux étudiants de l’Iseg Marketing & Communication School de Toulouse pour parler de la solidarité, cause particulièrement chère aux Enfoirés.
Nolwenn Leroy a rappelé aux élèves qu’«il n’y [avait] pas de petites actions» que même quelques heures [étaient] importantes». Chaque année, les Enfoirés rapportent 23 millions d’euros aux Restos du Cœurs avec leur tournée et ses retombées.
Les Enfoirés parlent solidarité avec les étudiants de l'Iseg
«Ces étudiants ne doivent pas seulement apprendre le business mais la solidarité aussi». Ces propos de Laurent Martel, directeur de l'Iseg Toulouse expliquent la présence hier de trois représentantes des Enfoirés : la chanteuse Nolwenn Leroy, Véronique Colucci, administratrice bénévole des Restos du Cœur et Mireille Decroix, présidente départementale des Restos du cœur. Trois Enfoirés venus parler solidarité à 160 étudiants qui souvent «désirent mais ne savent pas quoi faire», comme le dit une étudiante.
Prenant le micro, Mireille Decroix a rappelé les différents secteurs des Restos où les jeunes peuvent s'investir «comme la collecte nationale des 10 et 11 mars, le loto, les paquets cadeaux à Noël, le soutien scolaire ou encore la distribution de repas chauds». Des actions connues déjà dans la salle.
Comment un artiste peut-il donner de son temps ? «C'est la volonté, avance Nolwenn Leroy aux Enfoirés depuis dix ans et marraine de l'association Abbé Pierre. Il n'y a pas de petites actions. Même quelques heures sont importantes».
Les Enfoirés : troupe unique
Des étudiants veulent savoir comment Coluche a créé les Restos : «Il avait beaucoup de centres d'intérêt, se souvient Véronique Colucci. Il passait de la moto au mariage avec Coluche, tout cela en lançant sur Europe 1 son idée de resto !».
Aujourd'hui, les Enfoirés, manifestation unique au monde exige beaucoup de travail mais c'est aussi «une grande colonie de vacances née grâce à Coluche». Une animation pour laquelle les Enfoirés mettent tout de côté durant une dizaine de jours et qui rapporte 23 millionss d'euros aux Restos. «Les Enfoirés c'est aussi un moment d'égalité où même les artistes achètent les places à leur famille», tient à préciser Véronique Colucci.
Dans la salle, fuse une question : «Comment un artiste peut rejoindre les Enfoirés ?». «Il faut du temps, être dans l'actualité et surtout avoir un état d'esprit Enfoiré, répond Véronique Colucci en riant. Beaucoup veulent rejoindre la troupe qui cette année, compte 10 filles et 23 garçons». La présidente des Enfoirés n'oublie pas de citer l'immense travail de Jean-Jacques Goldman qui durant trente et un ans, fut l'emblème des Enfoirés, «sans lui, rien n'aurait été possible».
Un chèque de 3 100 €, collecté par les sept campus de l'Iseg a été remis aux Restos.
Silvana Grasso ©ladepeche.fr
