La Dépêche de Tahiti – Nolwenn Leroy pour 2 concerts intimistes à Tahiti

papetee-66

Plus que deux jours. Plus que deux jours à attendre pour les fans de la chanteuse et musicienne Nolwenn Leroy. La jeune et jolie bretonne est arrivée samedi soir au fenua en provenance de Nouvelle-Calédonie, où elle vient de se produire devant 2 000 personnes, et donnera le premier de ses deux concerts polynésiens jeudi soir, sur la scène de la cocoteraie de l’hôtel intercontinental Tahiti à Faa’a. Une deuxième représentation est programmée vendredi, même endroit même heure.

Nolwenn Leroy poursuit sous nos latitudes sa tournée acoustique entamée en métropole en mars dernier. Si l’artiste native du Finistère avait déjà eu l’occasion de découvrir les charmes de la Nouvelle-Calédonie, ce voyage musical en Polynésie française est une première. « Cela a toujours été un rêve de se rendre ici, comme pour beaucoup de gens », confie Nolwenn Leroy. « On a cette image de carte postale dans l’inconscient, ces paysages sur lesquels on fantasme. J’ai eu droit à un accueil fabuleux à l’aéroport, avec des danses, c’était très sympa. À peine arrivée, je me dis d’ores et déjà que cela va être dur de partir ». 
Un premier contact de bon augure pour la chanteuse aux yeux bleus lagon, qui compte parmi les personnalités préférées des Français et à qui la fleur à l’oreille sied à ravir : « En tant que fille de l’Atlantique, et fille de l’eau comme j’ai nommé mon précédent album, je me sens plutôt à l’aise, aussi, dans le Pacifique ! J’ai beaucoup lu sur la Polynésie, sur l’art, j’ai des d’amis qui viennent ici régulièrement. Je partage avec Olivier de Kersauzon par exemple, qui habite ici et qui est un copain. Je ne peux que me sentir bien dans ces environnements d’îles, familiers, même s’ils ne ressemblent pas à la Bretagne. Et je sais qu’il y a une forte communauté bretonne ici ! C’est intéressant de chanter pour tous les gens d’ici, et aussi pour ces expatriés-là ! » 
  
Le seul et unique concert en plein air de la tournée 
  
Après 200 représentations dans les salles et théâtres de métropole, la celtique Nolwenn Leroy s’apprête à livrer à l’Intercontinental de Tahiti sa seule et unique prestation en plein air, entre lagon et cocotiers. « Cela va être intéressant de se retrouver dans cette configuration là », s’impatiente la pétillante jeune femme de 32 ans qui achève la septième tournée d’une carrière déjà bien remplie, la première en configuration acoustique : « Je pense que c’est aussi ce qu’aime le public, être au plus proche de l’artiste, pouvoir entendre la moindre petite note, délicate, chaque petit détail musical, chaque subtilité que l’on perd parfois dans des concerts ou l’on est plus nombreux sur scène. On revient vraiment à l’essentiel et c’est fort agréable pour les oreilles ». 
La sémillante bretonne, qui est aussi auteur-compositeur et instrumentiste, sera accompagnée de trois musiciens au violon, piano, à la cornemuse et autre flûte irlandaise dans une ambiance volontairement intimiste qui ne l’empêchera pas d’interpréter toutes les chansons de son répertoire, y compris ses tubes : « La différence sera dans les instruments présents sur scène » prévient la chanteuse aux cinq albums dont le dernier, l’ode à la mer et l’océan « O Filles de l’eau », a largement inspiré cette dernière tournée. Nolwenn Leroy qui précise enfin avoir légèrement modifié le contenu de ses concerts polynésiens par rapport à ses prestations métropolitaines, en y injectant quelques titres de son album à succès Bretonne. 
  
Raphaël Pierre

©ladepeche.pf